Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
La petite Anais et nous
La petite Anais et nous
Publicité
Archives
Derniers commentaires
Albums Photos
Catégories
Visiteurs
Depuis la création 47 244
La petite Anais et nous
11 décembre 2010

Année 2010

Aprés presque 1 an de rémission, nous avons appris en sept 2010 qu'Anaïs était en rechute avec des fixations osseuses un peu partout. Elle venait à peine de finir le traitement par curacné qui avait duré 6 mois.

La rechute, on n'y pensait pas ou peu, les traitements avaient tellement bien marché et si rapidement qu'on pensait qu'elle ferait partie de ses enfants pour ne connaissent pas la rechute.

Je me rappelle avoir vu Mr Plantaz une semaine avant l'annonce pour un bilan de contrôle, il avait l'air content et me parlait d'espacer les visites à 3 mois. Mais il avait aussi abordé la rechute en disant bien que ça arrivait souvent et que c'est une des grosses difficulté du neuroblastome ( il est parfois facile de le faire disparaitre mais il revient encore et encore....).

Et une semaine plus tard, on retombait dedans...quelle coup de poignard....et par téléphone en plus..Il est rare que je n'attende pas le médecin pour avoir les résultats de la scinti le jour même mais ce coup là, j'étais confiante et je n'avais pas attendu de le voir.

Je me suis éffondrée, impossible de tenir le choc et je savais aussi qu'en cas de rechute, il n'y pas de traitement efficace. Anaïs et Nolwenn ont compris assez rapidement car elles étaient dans la même piéce...Anaïs a presque sauté de joie en me disant " trop cool, je vais retourner au B2 et retrouver toutes les infirmières et tout et tout..."

Qui a dit que l'hôpital pouvait être traumatisant ??? Il faut dire qu'elle a eu la chance d'avoir trés peu d'effets secondaires des chimios; du coup, elle garde beaucoup de bons souvenirs de l'hop et nous avons tout fait pour qu'il en soit ainsi et que nous vivions de chouettes moments !!!!

Nolwenn a eu plus de mal à encaisser car elle avait beaucoup souffert des hospitalisations, de la séparation...et elle avait beaucoup jalousé sa soeur de toute l'attention qu'on pouvait lui porter et de tous les cadeaux qu'on a pu lui faire. Il n'était donc pas facile pour elle d'imaginer revivre tout ça. Comme je lui disais à l'époque, on pourrait te décrocher la lune que tu serais toujours jalouse car c'est ta soeur qui est malade et inconsciemment elle sera toujours le centre de l'attention. Je l'ai aussi beaucoup aider à se déculpabilsé de ressentir de l'animosité contre sa soeur. Il était dur pour elle de vivre cette drôle d'ambivalence "elle me manque quand elle n'est pas là et une fois à la maison, je ne la supporte plus".

La fin d'année 2010 a été trés difficile car Anaïs a attaqué la chimio et nous avons passé presque 4 mois à l'hôpital. Entre les cures et les aplasies fébriles qui s'en suivaient, nous n'avons passé que quelques jours par-ci par-là à la maison.

Sans grosse complication, Anaïs a eu beaucoup de problêmes de mucites, de douleurs abdominales et c'était difficile pour nous car elle s'enfermait sur elle-même, en mode sauvegarde,et nous avons passé de longues journées à l'hop sans rien pouvoir lui faire faire.

Ca a été aussi une période pleine d'espoir. Le choc de la rechute passé, nous sommes repartis dans le combat. Le Pr Plantaz nous a aidé à positiver car beaucoup de traitements faisaient leur apparition et c'était "une grande porte ouverte pour Anaïs". 

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité